Jeudi 26 mai 2011 à 12:20

 
 Tes longs cheveux.
Ta nuque.
Ton visage.
Tes petites oreilles.
Tes yeux marrons.
Ton nez.
Tes lèvres boudeuses.
Ton menton croquant.
Ton cou dégagé.
Tes épaules.
Ton dos parfait.
Tes épaules.
Tes bras fort.
Tes petites mains.
Tes doigts boudinés.
Tes ongles dévorés.
Tes seins ronds.
Ton ventre plat ou rond selon l'heure.
Ton nombril tendre.
Tes hanches.
Tes fesses bombées.
Ta pette pudique.
Tes cuisses généreuses.
Tes genoux ronds.
Tes mollets fermes.
Tes chevilles fragiles.
Tes pieds rêches.
Tes orteils knacki.
Tes ongles dangereux.

Dimanche 16 janvier 2011 à 13:52

Je voudrais pouvoir disparraître. M'engouffrer dans l'imaginaire souple et bossu de mon inconscient desséché. Disparraître et ne plus la voir m'aimer sans désir, m'aimer sans profondeur.
Ne plus sentir son étreinte comme un pensement sur mon coeur meurtrie, ses lèvres comme un supplice au pêcheur.

"Je t'aime" dit elle sans vouloir mentir, pour me garder comme une poupée cassée. Et moi... Et moi ? Je me contente de sourire sans vraiment y croire, je retiens mes larmes à la gorge, ne dénonce pas ses manques de passion, la lame qu'elle enfonce dans mes entrailles.

Je t'aime. Je t'aime comme un fou sans roi. Cette folie me tuera.

Elle court comme un silence, ne regarde pas l'épave qu'elle traine derrière elle, l'insulte qui porte à son nom. Elle remarque à peine mon absence et s'en accomode. Il n'y a plus de désir, bientôt l'amour nous détruira.

"Pourquoi tu es triste ?"
Je ne suis pas triste, juste fatiguée. Fatiguée de toutes ces nuits où je pleure de n'être pas l'âme qui te convienne.

On s'engouffre dans une passion à peine cammouflé, on transpire, murmure, mais en dessous il n'y a rien, pas de corps, pas de coeur, pas d'âme.

Il n'y a que toi, moi, et rien qui nous attache...


Vendredi 10 décembre 2010 à 18:12

http://elle.cowblog.fr/images/IMGA0186.jpgJe suis figé derrière cette porte que je connais trop bien, avec la peur de l'ouvrir et de te découvrir dans cette pièce. Pourtant je sais que tu es là, parce que c'est devant ta chambre que j'attends. Mes craintes n'en sont pas atténué. Mon cœur s'affole, je le sent battre à mes tempes, c'est comme si quelqu'un frapper à la porte de mon esprit pour tenter de le pénétrer, alors que moi, je me sent incapable de franchir cette porte.
Ma main tremble comme si c'était sur la gâchette d'un flingue qu'elle allait appuyé, comme si une balle aller traverser cette porte pour venir se loger dans mon crâne. Je sentirais une légère brûlure, et puis plus rien, le vide, le néant. C'est surement ce qui m'attend derrière cette porte, la brûlure de mes tympans au son crispant de tes mots, et puis le silence, le vide, le néant.
Respirer devient difficile, comme si quelque chose appuyé sur ma cage thoracique, comme si mon corps refusait de continuer. Ma main ne se dépose pas sur la poignet, elle ne veut pas que cette porte s'ouvre sur toi, sur ta colère.
Si seulement je pouvais renoncer à ouvrir cette porte, si je pouvais décidé de rester derrière, me caché les yeux comme tu te caches derrière cette porte toujours close. Je pourrai garder cette illusion que tout va bien, que tu ne pleures pas. Mais j'entends tes sanglots à travers cette porte trop fine pour cacher ma présence.
Tu sais que je suis là, pourtant toit non plus tu ne veux pas ouvrir cette porte, tu préfères qu'elle garde prisonnière nos rêves, qu'elle ne s'ouvre pas sur la réalité d'une confrontation qui nous anéantirai. Tu veux garder nos illusions, tu ne veux pas parler, tu ne veux pas savoir.
Ma vue se trouble, je ne distingue plus les formes de la porte, j'ai peur d'oublier les tiennes. Ma tête me tourne, j'ai le souvenirs de nos corps se heurtant, tournoyant. Ma tête s'écrase contre le bois dur de la porte, mon corps l'enlace comme si c'était toi que je serrer dans mes bras.
J'entends ton souffle se répercuter sur l'autre face de cette porte, seule barrière à nos corps. J'ai l'impression de pouvoir entendre le rythme de ton cœur, comme si il battait toujours à l'unisson du mien.
Cette porte qui semblait pouvoir contenir nos secrets nos illusions et nos peines semble soudain devenir une barrière à notre amour à notre étreinte. Je sent qu'elle se décolle de mon corps, qu'elle s'enfuit, j'essaie en vain de la rattraper, et se sont tes bras qui me réceptionnent.
Tu es là enfin, ne me quittes plus. La porte tant redoutée se referme nous gardant empli de nos illusion, notre amour rêvé.



Je ne suis pas comme elle.
Je veux rentrer, me coucher dans tes draps, et laisser le temps s'enfuir...

Mardi 7 décembre 2010 à 12:57

Ton corps ondulant contre le mien, mon coeur s'emballant, mes yeux suivant chaque mouvement de ta silhouette, c'est magique. Je suis transportée, enivrée. La musique s'arrête et tu part loin de mon corps déjà en manque. la chanson suivante démarre, je me fiche des regards sur nous, je me fiche de ce que les gens peuvent penser, je sais juste que tu ne me repousses pas, alors je t'enlace, même si le rythme est rapide je préfère de garder contre moi et cacher mon visage dans le creux de ton épaule.
Je sais que c'est mal, mais je ne veux pas que ça s'arrête. Je sais que tu voudrais être dans d'autres bras, mais ton corps contre le mien est si apaisant. Je sais que tout doit s'arrêter à la fin de cette chanson, mais je voudrais tant qu'elle dure toujours...

Jeudi 14 octobre 2010 à 10:54

http://elle.cowblog.fr/images/IMG3300.jpg

Il faut qu'on sorte, qu'on court contre le vent sans que ton coeur se déchire... Il faut qu'on profite des feilles d'automne, du soleil tant qu'il y en a. Il faut voir le monde dehors, oublier le mal du dedans. Prends moi la mains et emmènes moi loin, juste pour un instant, prenons le temps...


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