Vendredi 10 décembre 2010 à 17:40

Ce matin, j'avais la bouche batteuse, un goût de cendre sous la langue, et cette envie de pleurer qui ne voulait pas s'enfuir. Je repensais à avant, à ces jours, ces nuits, où j'avais peur que tu partes, où je gardais la certitude que loin l'une de l'autre c'était le meilleur choix.
J'ai toujours peur que tu m'abandonnes, peur de te faire souffrir, de te voir partir, mais aujourd'hui... Tout est différent...



...Souviens toi que tu auras toujours ta place sous mes draps, si tu sais garder ma place dans ton coeur...



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Quand je me suis réveillé ce matin, je me suis retournée et tu n'étais pas là... J'ai voulu renoué avec mes rêves pour pouvoir te retrouver, mais à chaque fois que je fermais les yeux je faisais ce même cauchemar où tu n'es pas là...
Dans ce rêve, tu t'en vas, tu me tournes le dos et tu parts loin sans te retourner, tu m'abandonnes sans aucune émotion, et je suis incapable de te rattraper, de te saisir...
J'ouvre les yeux sur la solitude de ma chambre, j'essaie d'oublier. Tu ne partiras pas. Sûrement que si. Je repense à chaque instant comme si plus jamais je ne pourrais les vivre...
Ces instants de tendresse, tes bras se resserrant autour de moi... mes doigts glissant sur ta peau...
Ces instants où personne ne peut nous condamner...
En me réveillant ce matin... j'ai eu peur que ton odeur ai quitté mes draps... Elle s'était enfuit depuis longtemps, il ne me reste que les souvenirs...

Lundi 18 octobre 2010 à 15:16

Il faut se lever, se bouger, marcher, se laver, s'habiller...
Il faut penser à demain, envisager un peu plus loin...
Il faut prendre le meilleur, oublier le pire, l'envoyer ailleur...
Il faut faire tout ça avant ton retour, pour que tu vois que JE est toujours...

Mardi 12 octobre 2010 à 9:37

J'en veux plus, encore plus, toujours plus...
Je veux sentir mon coeur s'emballer lorsque tes bras se resserent autour de mon corps fragile. Je veux sentir ton souffle s'accélèrer dans le creux de mon cou lorsque mes mains glissent sur ta peau...

J'en veux plus, toujours plus, mais toi tu n'en veux plus...
Ce n'est pas assez, jamais assez. Je ne peux pas combler le vide, je ne peux pas remplacer ce dont tu as besoin... Je suis pas à la hauteur, je ne le serai jamais.

Mais je t'aime, tu sais. Tu m'aimes, mais ce n'est pas assez, parce qu'il n'y a pas de désir, ce sentiment dans ton coeur ce n'est qu'une illusion... Tu fais de moi une simple amie, il te faudra un autre pour pouvoir m'aimer, et il ne sera pas juste un corps, juste le réceptacle d'un besoin, non. Il deviendra l'objet de ton désir, et tu pourras l'aimer, et moi, tu m'oubliras...

Tu m'aimes, ou est ce que ce n'est pas qu'un simple attachement ? Je savais que l'avenir tu ne voulais pas y croire... mais maintenant je sais qu'il ne pourra pas avoir de NOUS. Je ne suis déjà plus qu'un dou souvenir qui s'estompe déjà...


Jeudi 30 septembre 2010 à 15:29

Elle le regarde sans un mot, elle oublie toutes les peines tout les cris. Elle voudrais le détruire, mais lorsqu'elle le regarde elle ne peut que l'aimer. Mais un jour, elle la trouvera, elle, la force, ou peut être la faiblesse qui terminera tout, qui effacera tout. Elle en rêve. Elle rêve de cette silhouette féminine qui la tirera loin de ces bras d'homme. Cette douce main qui prendra soins d'elle, et qui lui fera oublier qu'elle est seule.

Lundi 3 mai 2010 à 11:04

Le temps cours, je reste paralysé, aveuglé par la bonheur que je peux frôler du bout de mes doigts.
C'est à mon tours, je dois avancer, traverser la pénombre qui nous sépare, marcher droit.
C'est l'amour, peut être, il t'anime, te rend fébrile, tu restes là, serrer tout contre moi.

Ne reste pas, va-t-en, ne me montre pas tes larmes.
Je sent ton coeur sous ta poitrine comme une épine contre ma peau.

Le temps s'enfuit, enlacé à ton corps, je ne céde pas devant le vent de nos regrets.
Tu t'ennuies, je sent ton coeur se désinterresser, oublier que pour nous deux il bat.
Ma peau se plit, tu t'agites, te débats, tu veux t'enfuir, repousser mes bras.

Ne reste pas, va-t-en, ne me montre pas tes larmes.
Je sent ton coeur sous ta poitrine comme une épine contre ma peau.

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