Jeudi 26 mai 2011 à 12:20

 
 Tes longs cheveux.
Ta nuque.
Ton visage.
Tes petites oreilles.
Tes yeux marrons.
Ton nez.
Tes lèvres boudeuses.
Ton menton croquant.
Ton cou dégagé.
Tes épaules.
Ton dos parfait.
Tes épaules.
Tes bras fort.
Tes petites mains.
Tes doigts boudinés.
Tes ongles dévorés.
Tes seins ronds.
Ton ventre plat ou rond selon l'heure.
Ton nombril tendre.
Tes hanches.
Tes fesses bombées.
Ta pette pudique.
Tes cuisses généreuses.
Tes genoux ronds.
Tes mollets fermes.
Tes chevilles fragiles.
Tes pieds rêches.
Tes orteils knacki.
Tes ongles dangereux.

Jeudi 26 mai 2011 à 12:00

 

Tu me touches, je ne sent que ta main sur ma peau, mais rien à l'intérieur. Pourtant j'en ai envie, j'ai envie que tu me touches de te sentir en moi, mais rien y fait, je ne le sent pas. Incapable de vider ma tête, de laisser mon corps réagir... Je suis impuissante.

Jeudi 26 mai 2011 à 11:43

Je te touche, t'agrippe, le désir né en moi, il grandi comme une flamme à l'odeur du gaz. Très vite je deviens animal, et ne contrôle plus réellement mes gestes. J'insiste, te supplie presque, c'est comme un douleur dans le corps, une faim insatiables, je ne sais pas si c'est de toi que j'ai envie ou du dégoût d'une passion sans amour. Je t'aime si tendrement, si passionnément, mais je ne veux pas être ce monstre, cet animal qui a soif de ton corps comme on a soif de sang. Je ne veux pas être le loup, ni le vampire. Et pour tant je le suis...
Je me contrôle aussi bien que je peux, mais mon coeur s'affole, mon souffle se fait court, et je lutte pour ne pas me jeter sur toi comme une bête féroce sur se proie. Je n'aime pas être ainsi, être ce monstre...

Mardi 24 mai 2011 à 8:21

J'aurai voulu d'un art complet, d'une offrande intemporel. A la place, je n'ai que du silence, des bout de phrases, des lambeaux de corps, et puis le vide tout autour. Comment dire ce qui ne peut pas être penser ?

C'est peut être trop d'effort pour pas grand chose, le silence... pourquoi s'obstiner ?

Lundi 18 avril 2011 à 12:42

L'an dernier, j'avais décidé de rêver d'un monde en photo, me disant que le temps passe trop vite, qu'il fallait en garder quelques fragments sans pour autant oublier de vivre l'instant. Et puis finalement, le temps a tourné à l'orage, je ne suis pas sortie, peur d'être le sujet de la foudre.
J'avais décidé de me consacrer à l'écriture, et puis finalement je me suis perdue dans le désordre de la toile, et la complication des cases à cocher.
Aujourd'hui c'est un nouveau départ, peut être rempli de photo, peut être pleine de croquis, avec des mots qui seuls ne veulent rien dire mais qui ensemble signifient tant pour moi, et peut être un peu pour toi...

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