Dimanche 16 janvier 2011 à 13:56

Je la sent, là, à l'interrieur de moi, dans mon coeur, dans mon sang. Je ne connaiis que trop bien le vertige que cela produit, la sensation d'étouffement, et le vide silencieux autour.
Je vais disparraître, peut être pour toujours, sous ses yeux qui me fixent sans conviction...

Dimanche 16 janvier 2011 à 13:52

Je voudrais pouvoir disparraître. M'engouffrer dans l'imaginaire souple et bossu de mon inconscient desséché. Disparraître et ne plus la voir m'aimer sans désir, m'aimer sans profondeur.
Ne plus sentir son étreinte comme un pensement sur mon coeur meurtrie, ses lèvres comme un supplice au pêcheur.

"Je t'aime" dit elle sans vouloir mentir, pour me garder comme une poupée cassée. Et moi... Et moi ? Je me contente de sourire sans vraiment y croire, je retiens mes larmes à la gorge, ne dénonce pas ses manques de passion, la lame qu'elle enfonce dans mes entrailles.

Je t'aime. Je t'aime comme un fou sans roi. Cette folie me tuera.

Elle court comme un silence, ne regarde pas l'épave qu'elle traine derrière elle, l'insulte qui porte à son nom. Elle remarque à peine mon absence et s'en accomode. Il n'y a plus de désir, bientôt l'amour nous détruira.

"Pourquoi tu es triste ?"
Je ne suis pas triste, juste fatiguée. Fatiguée de toutes ces nuits où je pleure de n'être pas l'âme qui te convienne.

On s'engouffre dans une passion à peine cammouflé, on transpire, murmure, mais en dessous il n'y a rien, pas de corps, pas de coeur, pas d'âme.

Il n'y a que toi, moi, et rien qui nous attache...


Dimanche 16 janvier 2011 à 13:22

J'étais douée avant pour ça. Dessiner un monde. Des montagnes eneigées, des îles volcaniques... Maintenant je ne sais plus...
J'ai perdue beaucoup de choses, comme si ma tête n'était pas assez grande pour contenir toutes les informations. Toutes celles trop veilles ou inutiles s'enfuient, et je ne sais plus...
Mais aujourd'hui, que sais-je faire ? Quelles sont les informations qui ont pris la place des plus anciennes ?
Je ne sais pas, je ne sais rien faire de plus, je ne sais rien faire. J'ai simplement désappris... Peut être est ce le début d'un long processus de perte mnésique et demain je ne saurais plus marcher...
J'ai toujours cru qu'il ne fallait pas savoir le pourquoi du comment, qu'il fallait garder une certaine ignorance pour pouvoir continuer à avancer, à espérer. Mais si je n'ai plus aucune connaissaance, à quoi vais je pouvoir me rattacher pour espérer ?
Il n'y a pas d'explication, pas de suite logique qui amène à aujourd'hui, chaque instant est détaché des autres, et on essaie désespéremment de leur donner un sens, mais rien en a...
Est ce juste des connaissances que je perd, ou des petites parties de moi qui disparaissent pour ne laisser que le vide ?
 

Dimanche 19 décembre 2010 à 14:02

...Montre moi tes dents...



Le monde n'est pas celui que tu crois, la réalité n'est dictée que par le sang, tes crocs dans ma chaire...
Ma peau n'est qu'une enveloppe pour recouvrir le mensonge de mon être, arrache moi la chaire...




...Dévore moi...

Mardi 14 décembre 2010 à 10:09

... Il est temps de se lever petite princesse, le soleil est déjà là depuis plusieurs heures, il va bientôt se coucher et tu n'as pas quitté tes draps...

La petite princesse s'est levée tard, son sommeil est léger et la moindre pensée négative peut la perturber...
Cette nuit là, la petite princesse aura fait beaucoup de cauchemars...
Elle se sent ridicule, tout le monde peut prendre le pouvoir sur elle, elle essaie de se défendre, mais rien à faire ce n'est pas possible...
Ils en profitent, la rabaissent, la dominent, ils aiment ça...
La petite princesse est un monstre défiguré par l'écoulement de ses propres larmes...

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