Lundi 6 décembre 2010 à 14:20

L'histoire sans raison :

L'écriture me boude, me hait.
J'ai l'impression d'être cassé, d'avoir été infidèle et d'en payer la rupture.
Je ne sent plus la lame qui s'enfonce dans ma chaire, les mots qui découlent du crayons.
L'écriture ne veut plus de moi.
Je ne suis plus rien sans elle.
Je n'entends plus la musique, mes notes sonnent fausses.
Je ne vis plus, je ne renaît pas, le sang ne coule plus de mes veines cicatrisées.
Je n'aime plus, je n'imagine plus.
Je me contente d'avancer dans ce monde absurde sans y porter attention.
Je ne hais plus, je n'aime plus.
J'ai perdu la foie, j'ai oublié sans renaître.
Plus de son dans mon coeur, plus de hurlement, juste un battement sans fond.
Ce n'est plus toi, ce n'est plus moi.
L'écriture me déteste et je ne sais pas comment la reconquérir...

Lundi 6 décembre 2010 à 14:16

La question est bien là, Est ce que je suis auteur ? Est ce que je peux le devenir ?
Je m'accroche à ce rêve de toutes mes forces, mais plus le temps passe et plus il s'éloigne. L'écriture me boude, me hait. Parce que je suis incapable d'harmoniser passion et technique. Il faut se rendre à l'évidence jamais je ne serais capable d'aller au bout de ce rêve, jamais je ne pourrais.
Trop de défauts, et pas assez de qualité. En plus, la qualité de mes textes ne fait que disparaître. J'ai l'impression d'être cassé, d'avoir été infidèle et d'en payer la rupture. Pas capable d'aligner deux phrases sans faute d'orthographe, incapable de retrouver l'inspiration; je transcrit une idée, mais je ne suis plus capable de la vivre.
Je ne sent plus la lame qui s'enfonce dans ma chaire, les mots qui découlent du crayons. L'écriture ne veut plus de moi. Je ne suis plus rien sans elle. Je n'entends plus la musique, mes notes sonnent fausses. Je ne vis plus, je ne renaît pas, le sang ne coule plus de mes veines cicatrisées. Je n'aime plus, je n'imagine plus. Je me contente d'avancer dans ce monde absurde sans y porter attention. Je ne hais plus, je n'aime plus.
J'ai perdu la foie, j'ai oublié sans renaître. Plus de son dans mon coeur, plus de hurlement, juste un battement sans fond.
Ce n'est plus toi, ce n'est plus moi. L'écriture me déteste et je ne sais pas comment la reconquérir...


Samedi 27 novembre 2010 à 11:10



On cherche à oublier la déchirure de la peau sous la lame trop éguisée...


Vendredi 26 novembre 2010 à 13:59

L'accusation est trop lourde...


... Je n'ai pas préparer de plaidoyé...

... J'irai au bûcher.



Jeudi 25 novembre 2010 à 13:07

Un jour quelqu'un a dit :
"...http://elle.cowblog.fr/images/P1050917.jpg
Ecrire, c’est comme composer une musique, trouver les notes qui sonnent, celles qui s’accordent…
Ecrire, c’est se sentir vivre, se savoir naître, disparaître pour n’être plus que des mots sur une feuille blanche, le sang qui coule de mes veines…
Ecrire, c’est mourir, et renaître parfois, mais continuer à la garder, la foi, c’est trembler devant l’absurde, c’est y croire toujours plus, toujours mieux…
Ecrire, c’est aimer, comme si c’était la première fois, comme si plus jamais on aimera, comme si c’était la dernière fois, c’est dire je t’aime avec la naïveté d’un enfant, avec le cœur tremblant sous un rythme effréné…
Ecrire, c’est haïr, renoncer au mot « toujours », sans jamais arrêter d’y penser, sans jamais cesser de l’imaginer, c’est perdre pied dans le réelle et haïr tout ce qui s’y trouve, l’imaginer de nouveau et redessiner ce monde de haine pour l’aimer encore plus…
Ecrire, c’est t’aimer chaque jour un peu plus, chaque jour plus fort, c’est te murmurer tout l’amour qui hurle dans mon cœur, te révéler ce qui se trouve dans mon âme, t’avouer sans que tu puisses l’entendre que mon univers c’est toi…
Ecrire, c’est toi, ici, ailleurs, à jamais, pour toujours, le tout, le rien, l’absence du tout qui n’est tellement rien…
Ecrire, c’est toi, ici, ailleurs, à jamais, pour toujours…
Ecrire, c’est toi, ici, ailleurs, à jamais, pour toujours…
..."

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