Jeudi 16 septembre 2010 à 12:34

... L'aiguille enfoncée dans mon bras m'injecte le liquide froid qui s'émisse dans mon sang et glace tout mes organes...
... Mon corps semble soudain s'envoler comme si il était en lévitation au-dessus de mon esprit incapable de saisir l'importance de l'instant...


Jeudi 16 septembre 2010 à 12:07

Les gens autour m'empêche d'écrire, cela m'embête, je ne peux pas penser à toi car j'ai peur qu'ils me volent mon bonheur.
Ils ne doivent pas connaître mon secret, notre secret. Je dois le garder prisonnier, enfermé dans ma tête et mon coeur. Le taire, pour que jamais ils ne sachent.
Je veux te garder rien que pour moi, comme un rêve interdit qu'on nie avoir fait, mais que l'on veut toujours recommencer.
Ils veulent lire, lire mes pensées, ce que je confie à ma feuille et ne peux confier à personne d'autre. Il veulent s'émisser dans mes pensées et t'enlever à moi.
Ne les suis pas, garde moi comme un secret, un rêve que tu veux taire mais revivre lorsque tu fermes tes yeux.

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Vendredi 10 septembre 2010 à 12:18

C'est repartie pour une session déprime. Il y a encore quelques jours, j'étais motivée, et là c'est foutu. Retour à la case déprime, ne passez pas par la case départ, ne recevez pas 20 000 francs.
Elle va être déçu quand elle me verra enfermer dans la chambre, sous la couette, les volets même pas ouvert, même prendre une douche est devenu mission impossible.
Elle qui était si fière, si contente de me voir sortir sans qu'elle ai besoin de me tenir la main, de me voir m'investir, prendre des décisions, agir... Mais là tout est finit, ma tête est de nouveau pleine...
Je pense trop, comme toujours. Je pense à eux, ils, et même à lui. Je pense aux amis que je n'ai pas, à la famille qui me hait...
Je pense à la vie que j'ai gâchée, à l'avenir que je n'aurai jamais, au passé que j'aimerai oublier...
J'ai peur, je pleure, et je ne mange pas quand elle n'est pas là...
Elle va me détester...

Vendredi 10 septembre 2010 à 11:01

J'ai faim, j'ai tout le temps faim. Véritable gloutone, je mange, je m'empiffre de tout ce qui me tombe sous la main, jusqu'à ce que l'intestin se crispe et le rejet se noie.
J'ai faim, j'ai tout le temps faim. Parfois je ne mange plus, je suis trop grosse, mon corps est diforme, je le laisse hurler famine, et je ne mange rien, la faim ne passera pas de toute façon.
J'ai faim. J'ai tout le temps faim. Et elle arrive et la faim disparait, je n'ai plus faim que d'elle, de son corps, de ses baisers. Ma drogue personnelle condamnant toutes les autres sensations...
J'ai faim. J'ai tout le temps faim. Je boie ses paroles, me noie dans ses caresses, et puis j'ai chaud et tout à coup si froid... Si froid...
J'ai froid. J'ai tout le temps froid. Mon corps est glacé, mon coeur cristalyse... Il fait si froid...

Vendredi 10 septembre 2010 à 8:21

J'y repense des fois.  Un peu trop souvent.

J'ai besoin alors de son corps contre le mien, de ses douces caresses sur ma peau tremblante. Elle me fait oublier que mon corps est sale, qu'il n'est plus un temple, qu'il ne l'est plus depuis longtemps...
Des fois j'ai besoin de plus. J'ai besoin qu'elle me heurte, qu'elle me possède, pour oublier qu'il m'a possédé...

J'essaie de taire ses souvenirs, de noyer ces sentiments, mais je me souviens...
Je me souviens. Sa main forte sur mon corps si fragil et impuissant, elle aurait dû me protèger, balayer mes peurs et mes cauchemars, au lieu de quoi elle les a graver au plus profond de mon être, elle a marquer ma peau, mon âme...
Je me souviens. Sons poids lourds sur mon corps si léger, la légère brûlure entre mes lèvres précautieusement dilatées...
Je me souviens. L'odeur de l'alcool, la caresse du papier de verre sur le liquide rougeoyant, le goût salé de la vomissure...
Je me souviens. Je n'ai rien dit, j'ai laissé faire, fintant la somnolence...
Je me souviens.

Je voudrais oublier, comme j'ai voulu oublier à l'époque. Mon esprit quittant mon corps, s'inventant des histoires, se réconfortant dans l'illusion de bras vaporeux...
L'illusion était plus séduisante, variant au gré des envies, m'emmenant loin toujours plus loin...
Mon corps n'était plus rien, juste un réceptacle pour mon esprit, il allait de phalus en phalus oubliant qu'il aurait pu être pure et innocent. Il s'oublie tohu-bohu du cohute et essaie de disparaître sous le poids de tout ces hommes, de tout ces salops...

Maintenant, elle est là, bel et bien là. Elle est réelle. Elle me tient la main, elle prend mon corps, le nettoie de tout ses pêchés et tente d'en faire un temple comme il aurai dû le rester.
Elle est là avec ses sourires, ses yeux brillants. Elle me fait croire que je vaux mieux que ce que je suis, et moi je veux la croire...
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