Jeudi 30 septembre 2010 à 16:18

http://elle.cowblog.fr/images/

Le silence hurle à mes oreilles. J'essaie d'être sourde, et peut être d'oublier.
Le temps trépasse et je m'obstine à vouloir suivre les chemins sinieux à la recherche d'un équilibre fragile.
Peut être qu'il n'est pas trop tard pour suivre le droit chemin, je peux revenir sur mes pas, taire mes peurs et mes angoisses.
Peut être que je peux oublier le souvenir d'une vie trop réelle, l'effacer comme une illusion.

Mais tout ces petits chemins dangeureux m'ont amené à toi, et aujourd'hui tu me tiens la main quand j'ai peur.
Je sais, je ne suis pas celle, ni celui, dont tu rêvais. Chaque pas se fait avec prudence, je pourrais chuter, t'emmener avec moi dans le gouffre.
Le droit chemin peut être une vie rêvée pour toi, une vie sans moi, sans nous.
Peut être que le vent balayera mon souvenir et tu riras. Oui tu riras aux éclats, et moi je t'observerai de loin en regrettant nos divagations...


...Je t'aime, et je ne peux t'offrir que ça...

Vendredi 24 septembre 2010 à 11:12

Mon poignet me démange, comme si des larves, des centaines larves grouillaient sous ma peau, dévorant lentement mes entrailles...
L'araignée tisse lentement sa toile dans ma tête, mon esprit en devient brumeux, je vois plus, je n'entend plus, il n'y a que des échos vaporeux qui me parviennent de votre réalité...
J'essaie de rester de glace face à mon inutilité, mais même ma propre survie dépend de quelqu'un d'autre. Je ne sais plus, je fais, ou peut être pas. Je ne connais plus mes actions, mes désactions, je ne suis plus moi, je ne suis plus personne...
Je reste calme, je ne laisse aucune larme couler, alors qu'en moi le feu brûle, la rage se fait furie. Je hurle, déchire ma peau, tente en vain de mourir enfin...
Je voudrais brûler ce monde qui n'est plus réel, qui n'est plus palpable, je voudrais en détruire chaque particule...
Je ne suis plus rien, une erreur dans le programme, une tumeur...
Une goutte, juste une goutte, juste pour voir si je suis bien là. Mais tout n'est qu'illusion. Je cours sans cesse vers le néant, je hurle, mais tout reste à l'intérieur...
Ma peau est dure, elle ne céde pas facilement, mon esprit lui est déjà à terre, il convulse, et moi je meurs de l'intérieur. Je sent mes muscles fondre sur mes os, mon cerveau s'évaporer à chaque pensée...
Je suis déjà morte...

Jeudi 23 septembre 2010 à 15:33

Projection sans limite, ma folie déborde de mon esprit...
Il n'y a plus rien dans ma tête. Plus personne, plus de voix... Tout est passé de l'autre côté, de l'autre côté de ma paupière, ricochet brumeux sur le réel.

Le réel. Je ne sais plus trop ce que c'est, les bords en sont devenus poreux, mon esprit n'a plus de limites, il déteint sur le réel collectif.

Elle me dit : « j'aime ta folie. »
Mais ma folie lui fait peur. « parce que maintenant ta folie n'est plus seulement dans ta tête, il n'y a plus de limite ».

Il n'y a plus de limites. Elle a peur. Peur de moi. Peur que le réel et l'irréel se mélange trop, que ma main aille plus vite que ma raison, et que je lui enlève son dernier souffle.
Elle a peur. Peur que je sois coincé dans ma tête, peur que je sois coincé entre quatre murs.
J'ai peur. Peur qu'elle ne m'aime plus, que ses craintes soient plus fortes que ses sentiments, et qu'elle aille se cacher dans les bras de cet autre.
Il n'y a plus de limites. Il y a trop de risques, trop de variables incontrôlées. Je sais, je déraille. Je commence à perdre la notion du temps, la faim ne me dicte pas de manger, j'attend longtemps sans savoir ce qu'il va se passer. Mon esprit disparaît.

Je lui dis : « je ne veux pas être un légume » et j'enrichie « je ne veux pas devenir bête. »
Elle pense que ça n'arrivera pas, mais c'est irréversible. Je reste ainsi, mon esprit se perd, et je cours sans cesses dans le néant à la recherche de ma princesse en hurlant sans que personne ne puisse m'entendre. Je me bourre de drogue, les effets sont prometteurs, plus d'hallucination, mais toute ma tête fonctionne au ralentit, je ne suis plus capable de réfléchir, je n'est plus accès aux pensées abstraites, ma logique redescend au niveau 1. Tout ça, c'est dans le meilleur des cas.

Alors là. Je ne sais plus. Prendre le temps. Je veux être égoïste et la garder. Je veux être égoïste et disparaître. Mais ce que je veux le plus, c'est elle. Alors il faut comptabiliser les points, faire de son mieux, fermer les yeux quand tu as peur.


Je connais les signes. Je connais leurs sens. Il n'y a pas de place pour l'erreur.
Signe 1 : Il y a une chambre dans ma tête.
Signe 2 : Il y a des gens qui habite la chambre dans ma tête.
Signe 3 : Je discute avec ces gens.
Signe 4 : Ces gens me demande de faire des choses. Par exemple, tuer quelqu'un, me suicider... etc...
Signe 5 : La vue de mon propre sang m'extasie de plus en plus.
Signe 6 : J'ai des hallucinations auditives.
Signe 7 : J'ai des hallucinations visuelles.
Signe 8 : J'ai des hallucinations tactiles.
Conclusion : Je suis folle.

 

Il n'y a plus de limite. Je ferais peut être mieux de partir. Je la fais souffrir, j'en suis sûre malgré qu'elle me dise le contraire.

Je lui dis : « Tu n'as pas de chance, tu aimes une femme et en plus elle est folle. »
Elle me répond : « J'aime ta folie. »
Il faut ouvrir les yeux même si j'ai peur. L'avenir. Il n'y en a pas.

Jeudi 16 septembre 2010 à 12:58

... Pourquoi tout devient tout à coup si palpable ? ...

... Je préfèrai quand tout n'était qu'illusion, des écrans de fumés qui disparaissent à la lumière...

... Je suis perdue entre le bonheur de ses bras et tout le mal qui ronge la réalité...

... Tout est devenu bien trop réel...

... L'amour, biensûr, comme une piqûre de morphine crispant mon pour coeur rendre tout plus moelleux...

... Mais aussi la violence, la peine, la haine, ma haine...

... Finallement je ne suis pas grand chose, même pas le témoin d'une vie...

... J'essaie de jouer mon rôle, de prendre le temps...

Jeudi 16 septembre 2010 à 12:45

Petite Princesse, les larmes coulent mais la peine reste. On t'as promis une fin heureuse mais où sont passé les "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant".
Les contes de fées finissent bien malgré les épreuves, enfin il parait. Mais la vie n'est pas un conte de fées. Tu vois le bonheur, là, juste à porter de bras.
Mais tu ne veux pas d'un prince charmant, tu ne veux pas être la princesse, tu veux juste être toi...


http://elle.cowblog.fr/images/IMG3840.jpg

<< Futur | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | Passé >>

Créer un podcast