Mon poignet me démange, comme si des larves, des centaines larves grouillaient sous ma peau, dévorant lentement mes entrailles...
L'araignée tisse lentement sa toile dans ma tête, mon esprit en devient brumeux, je vois plus, je n'entend plus, il n'y a que des échos vaporeux qui me parviennent de votre réalité...
J'essaie de rester de glace face à mon inutilité, mais même ma propre survie dépend de quelqu'un d'autre. Je ne sais plus, je fais, ou peut être pas. Je ne connais plus mes actions, mes désactions, je ne suis plus moi, je ne suis plus personne...
Je reste calme, je ne laisse aucune larme couler, alors qu'en moi le feu brûle, la rage se fait furie. Je hurle, déchire ma peau, tente en vain de mourir enfin...
Je voudrais brûler ce monde qui n'est plus réel, qui n'est plus palpable, je voudrais en détruire chaque particule...
Je ne suis plus rien, une erreur dans le programme, une tumeur...
Une goutte, juste une goutte, juste pour voir si je suis bien là. Mais tout n'est qu'illusion. Je cours sans cesse vers le néant, je hurle, mais tout reste à l'intérieur...
Ma peau est dure, elle ne céde pas facilement, mon esprit lui est déjà à terre, il convulse, et moi je meurs de l'intérieur. Je sent mes muscles fondre sur mes os, mon cerveau s'évaporer à chaque pensée...
Je suis déjà morte...
L'araignée tisse lentement sa toile dans ma tête, mon esprit en devient brumeux, je vois plus, je n'entend plus, il n'y a que des échos vaporeux qui me parviennent de votre réalité...
J'essaie de rester de glace face à mon inutilité, mais même ma propre survie dépend de quelqu'un d'autre. Je ne sais plus, je fais, ou peut être pas. Je ne connais plus mes actions, mes désactions, je ne suis plus moi, je ne suis plus personne...
Je reste calme, je ne laisse aucune larme couler, alors qu'en moi le feu brûle, la rage se fait furie. Je hurle, déchire ma peau, tente en vain de mourir enfin...
Je voudrais brûler ce monde qui n'est plus réel, qui n'est plus palpable, je voudrais en détruire chaque particule...
Je ne suis plus rien, une erreur dans le programme, une tumeur...
Une goutte, juste une goutte, juste pour voir si je suis bien là. Mais tout n'est qu'illusion. Je cours sans cesse vers le néant, je hurle, mais tout reste à l'intérieur...
Ma peau est dure, elle ne céde pas facilement, mon esprit lui est déjà à terre, il convulse, et moi je meurs de l'intérieur. Je sent mes muscles fondre sur mes os, mon cerveau s'évaporer à chaque pensée...
Je suis déjà morte...