Jeudi 23 septembre 2010 à 15:33

Projection sans limite, ma folie déborde de mon esprit...
Il n'y a plus rien dans ma tête. Plus personne, plus de voix... Tout est passé de l'autre côté, de l'autre côté de ma paupière, ricochet brumeux sur le réel.

Le réel. Je ne sais plus trop ce que c'est, les bords en sont devenus poreux, mon esprit n'a plus de limites, il déteint sur le réel collectif.

Elle me dit : « j'aime ta folie. »
Mais ma folie lui fait peur. « parce que maintenant ta folie n'est plus seulement dans ta tête, il n'y a plus de limite ».

Il n'y a plus de limites. Elle a peur. Peur de moi. Peur que le réel et l'irréel se mélange trop, que ma main aille plus vite que ma raison, et que je lui enlève son dernier souffle.
Elle a peur. Peur que je sois coincé dans ma tête, peur que je sois coincé entre quatre murs.
J'ai peur. Peur qu'elle ne m'aime plus, que ses craintes soient plus fortes que ses sentiments, et qu'elle aille se cacher dans les bras de cet autre.
Il n'y a plus de limites. Il y a trop de risques, trop de variables incontrôlées. Je sais, je déraille. Je commence à perdre la notion du temps, la faim ne me dicte pas de manger, j'attend longtemps sans savoir ce qu'il va se passer. Mon esprit disparaît.

Je lui dis : « je ne veux pas être un légume » et j'enrichie « je ne veux pas devenir bête. »
Elle pense que ça n'arrivera pas, mais c'est irréversible. Je reste ainsi, mon esprit se perd, et je cours sans cesses dans le néant à la recherche de ma princesse en hurlant sans que personne ne puisse m'entendre. Je me bourre de drogue, les effets sont prometteurs, plus d'hallucination, mais toute ma tête fonctionne au ralentit, je ne suis plus capable de réfléchir, je n'est plus accès aux pensées abstraites, ma logique redescend au niveau 1. Tout ça, c'est dans le meilleur des cas.

Alors là. Je ne sais plus. Prendre le temps. Je veux être égoïste et la garder. Je veux être égoïste et disparaître. Mais ce que je veux le plus, c'est elle. Alors il faut comptabiliser les points, faire de son mieux, fermer les yeux quand tu as peur.


Je connais les signes. Je connais leurs sens. Il n'y a pas de place pour l'erreur.
Signe 1 : Il y a une chambre dans ma tête.
Signe 2 : Il y a des gens qui habite la chambre dans ma tête.
Signe 3 : Je discute avec ces gens.
Signe 4 : Ces gens me demande de faire des choses. Par exemple, tuer quelqu'un, me suicider... etc...
Signe 5 : La vue de mon propre sang m'extasie de plus en plus.
Signe 6 : J'ai des hallucinations auditives.
Signe 7 : J'ai des hallucinations visuelles.
Signe 8 : J'ai des hallucinations tactiles.
Conclusion : Je suis folle.

 

Il n'y a plus de limite. Je ferais peut être mieux de partir. Je la fais souffrir, j'en suis sûre malgré qu'elle me dise le contraire.

Je lui dis : « Tu n'as pas de chance, tu aimes une femme et en plus elle est folle. »
Elle me répond : « J'aime ta folie. »
Il faut ouvrir les yeux même si j'ai peur. L'avenir. Il n'y en a pas.

Par http://www.joppeluiten.nl le Vendredi 22 juillet 2016 à 4:29
Peut être que le vent balayera mon souvenir et tu riras.
Par Ugg Pas Cher le Mercredi 12 octobre 2016 à 5:01
J'essaie d'être sourde, et peut être d'oublier.
 

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