Mercredi 2 juin 2010 à 17:24

L'Amour. L'Amour. Il vous prend. Il vous dévore.
C'est un Poison qui s'insinue doucement dans vos veines. Petites billes de Morphine libérant une douce sensation de bien-être.
L'Amour. L'Amour. On ne s'y attend pas.
C'est un Serpent solidement accroché à votre colonne vertébrale, et quand vous l'entendez siffler à votre oreille, il est déjà trop tard. Le mal est fait. L'Amour est là.
Plus les jours passent, plus le Serpent ressert son étreinte. Vous suffoquez, le Coeur haletant. Détestant chaque sensation de cette douleur exquise.
L'Amour. L'Amour est bien une douleur. Une douleur incessante qui vous prend au Coeur, se propage dans tout votre Corps à chaque battement.
L'Amour. L'Amour. Vous lui courrez après mais une fois qu'il est là, vous n'en voulez plus. Vous le repoussez. Vous le haïssez. Vous haïssez ce qu'il à fait de vous.
L'Amour. L'Amour. Il vous transforme en un épave incapable de respirer sans assistance. Il brise votre Coeur, le reconstruit à l'envers.
L'Amour. L'Amour. C'est un brasier que vous alimentez de vos actes tendres pour que le Feu prenne et vous consume tout entier.
L'Amour. L'Amour. Il vous noie dans un Océan d'émotions incontrôlables bercées par une tempête de sensations violentes.
L'Amour. L'Amour. Il n'y a rien de plus fort. Il vous anéanti. Vous relève. Vous réduit à ne plus pouvoir sans lui.http://elle.cowblog.fr/images/P1040485.jpg

L'Amour. L'Amour. Il me prend. Il me dévore...

Jeudi 27 mai 2010 à 11:32

Tout s'est fait si naturellement entre nous.
Je me souviens de la première fois que tu t'es lové contre moi pour dormir... la première fois que tu m'as rendu mon baiser sans acceppter de l'avoir fait... Notre premier vrai baiser, notre première étreinte...
Je me souviens de tout ça, mais pourtant des fois j'oublie que tout est bien réel.

Jeudi 13 mai 2010 à 17:36

http://elle.cowblog.fr/images/IMG3255.jpgCa y est, c'est fait, elle habite avec moi.
Tout est bizarre depuis qu'elle est là. Pourtant elle était souvent venu et était resté plusieurs jours voir des semaines entières. Mais là tout est différent.
C'est comme si je découvrais une nouvelle vie. Mon rapport à mon appartement est différent, mon appartement a changé. Il y a ses affaires ça et là, mais cela ne change pas d'avant, il y avait toujours quelques unes de ses affaires qui restaient inerte dans mon environnement. Mais ce n'est pas tout, il y des objets, des meubles... Mon environnement devient peu à peu le sien, le notre... Le notre ?
J'ai l'impression de me perdre, de disparaître dans mon propre appartement... Et si elle changeait tout ?
Mes relations avec elle ont aussi changé. Il y a ces longs silences où on se regarde dans le blanc des yeux sans oser se parler, ces instant où elle ne fait même pas attention à moi, comme si j'étais un meuble, comme si je faisais partie intégrante de mon appartement. Et puis il y a aussi tout ce vacarme quand j'aimerai tellement réussir à me concentrer ou tout simplement à dormir.
Je suis un homme qui a toujours vécu seul parmi ses livres, mais j'aimais bien être avec elle aussi, passer du temps à l'écouter, à la contempler. Maintenant, je ne sais plus.
Des fois, il me semble que je ne l'aime plus. Et elle me regarde et son sourire réchauffe mon coeur, ranime la flamme...
Peut être que c'est juste que nous ne sommes pas prêt pour vivre ensemble, peut être que je ne suis pas prêt à partager ma vie avec quelqu'un, même avec elle...
Oserai-je lui dire ? Est ce que je pourrai me faire à ce nouvel environnement ? Ce nouvel appartement ? Ce nouveau elle ? Ce nouveau moi ?
...

Lundi 10 mai 2010 à 10:46

L'obscurité prend part de la chambre, je commence à m'endormir.
Je sent ton visage se tourner vers moi. J'entends ces mots tellement espérés glisser entre tes lèvres "Je t'aime"...
Sans mouvement brusque, j'avance mon visage du tien et embrasse tes lèvres des miennes.
Je garde le silence, et resserre mon étreinte.
Des fois, il faut mieux se taire car les mots sont superflux...

Jeudi 6 mai 2010 à 14:37

Il y a des jours où tout est en excès. Ton absence, ma peine.
Je ne sais plus être sans toi, et pourtant chaque jours je dois l'affronter sans ta main dans la mienne.
Je cours sans détours vers tes bras, j'en ai tellement besoin, mais tout à coup je pense que des miens tu ne désires plus.
Peut être que finalement nous ne sommes que des enfants incapables de s'aimer, peut être que nous ne sommes que des amis voulant croire que l'amour c'est l'autre, alors que l'autre n'est pas...

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