Vendredi 10 décembre 2010 à 18:12

http://elle.cowblog.fr/images/IMGA0186.jpgJe suis figé derrière cette porte que je connais trop bien, avec la peur de l'ouvrir et de te découvrir dans cette pièce. Pourtant je sais que tu es là, parce que c'est devant ta chambre que j'attends. Mes craintes n'en sont pas atténué. Mon cœur s'affole, je le sent battre à mes tempes, c'est comme si quelqu'un frapper à la porte de mon esprit pour tenter de le pénétrer, alors que moi, je me sent incapable de franchir cette porte.
Ma main tremble comme si c'était sur la gâchette d'un flingue qu'elle allait appuyé, comme si une balle aller traverser cette porte pour venir se loger dans mon crâne. Je sentirais une légère brûlure, et puis plus rien, le vide, le néant. C'est surement ce qui m'attend derrière cette porte, la brûlure de mes tympans au son crispant de tes mots, et puis le silence, le vide, le néant.
Respirer devient difficile, comme si quelque chose appuyé sur ma cage thoracique, comme si mon corps refusait de continuer. Ma main ne se dépose pas sur la poignet, elle ne veut pas que cette porte s'ouvre sur toi, sur ta colère.
Si seulement je pouvais renoncer à ouvrir cette porte, si je pouvais décidé de rester derrière, me caché les yeux comme tu te caches derrière cette porte toujours close. Je pourrai garder cette illusion que tout va bien, que tu ne pleures pas. Mais j'entends tes sanglots à travers cette porte trop fine pour cacher ma présence.
Tu sais que je suis là, pourtant toit non plus tu ne veux pas ouvrir cette porte, tu préfères qu'elle garde prisonnière nos rêves, qu'elle ne s'ouvre pas sur la réalité d'une confrontation qui nous anéantirai. Tu veux garder nos illusions, tu ne veux pas parler, tu ne veux pas savoir.
Ma vue se trouble, je ne distingue plus les formes de la porte, j'ai peur d'oublier les tiennes. Ma tête me tourne, j'ai le souvenirs de nos corps se heurtant, tournoyant. Ma tête s'écrase contre le bois dur de la porte, mon corps l'enlace comme si c'était toi que je serrer dans mes bras.
J'entends ton souffle se répercuter sur l'autre face de cette porte, seule barrière à nos corps. J'ai l'impression de pouvoir entendre le rythme de ton cœur, comme si il battait toujours à l'unisson du mien.
Cette porte qui semblait pouvoir contenir nos secrets nos illusions et nos peines semble soudain devenir une barrière à notre amour à notre étreinte. Je sent qu'elle se décolle de mon corps, qu'elle s'enfuit, j'essaie en vain de la rattraper, et se sont tes bras qui me réceptionnent.
Tu es là enfin, ne me quittes plus. La porte tant redoutée se referme nous gardant empli de nos illusion, notre amour rêvé.



Je ne suis pas comme elle.
Je veux rentrer, me coucher dans tes draps, et laisser le temps s'enfuir...

Par victoria secret uk le Vendredi 22 juillet 2016 à 4:31
Tu es là enfin, ne me quittes plus.
Par salomon pas cher le Mercredi 12 octobre 2016 à 5:01
Il était là, cacher dans cet ruelle sombre.
 

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