Mardi 7 décembre 2010 à 12:57

Ton corps ondulant contre le mien, mon coeur s'emballant, mes yeux suivant chaque mouvement de ta silhouette, c'est magique. Je suis transportée, enivrée. La musique s'arrête et tu part loin de mon corps déjà en manque. la chanson suivante démarre, je me fiche des regards sur nous, je me fiche de ce que les gens peuvent penser, je sais juste que tu ne me repousses pas, alors je t'enlace, même si le rythme est rapide je préfère de garder contre moi et cacher mon visage dans le creux de ton épaule.
Je sais que c'est mal, mais je ne veux pas que ça s'arrête. Je sais que tu voudrais être dans d'autres bras, mais ton corps contre le mien est si apaisant. Je sais que tout doit s'arrêter à la fin de cette chanson, mais je voudrais tant qu'elle dure toujours...

Mardi 7 décembre 2010 à 12:51

Il s'agit de toi prenant mon coeur,
le contemplant pour savoir comment c'est quand je t'aime...
Il s'agit de toi laissant mon coeur glisser de tes mains et échouer sur le sol glacé...
Il s'agit de mes poumons se crispant,
de mes yeux saignant,
de ma conscience s'échappant dans un fracas...

Mardi 7 décembre 2010 à 12:28



...Je suis comme un poète qui recherche sa muse...

Lundi 6 décembre 2010 à 15:25

http://elle.cowblog.fr/images/001.jpgJ'ai toujours aimé la vie de famille, avoir des frères et soeur, faire partie de quelque chose d'indiscutable... Les liens du sang...
Tout aller bien tant que j'étais le bon fils, celui sans histoire désireux de faire de grandes études qui ne portait aucun intérêt au sexe ni même à l'amour...
Et puis tout à basculer le jour où j'ai dit "je suis malade, je suis une thérapie". Le monde s'est effondré, j'ai perdu ma famille...
Aujourd'hui, je me retrouve seul face à mes peines, mes peurs, je n'appartiens plus à rien, je n'ai plus rien...
Renier par ma famille, celle qui ne devait jamais me tourner le dos, je ne sais pas voir le bon côté des choses...

Comment ne pas croire que c'est l'enfer, que j'ai tout perdu, alors qu'il ne me reste plus rien...


Lundi 6 décembre 2010 à 14:20

L'histoire sans raison :

L'écriture me boude, me hait.
J'ai l'impression d'être cassé, d'avoir été infidèle et d'en payer la rupture.
Je ne sent plus la lame qui s'enfonce dans ma chaire, les mots qui découlent du crayons.
L'écriture ne veut plus de moi.
Je ne suis plus rien sans elle.
Je n'entends plus la musique, mes notes sonnent fausses.
Je ne vis plus, je ne renaît pas, le sang ne coule plus de mes veines cicatrisées.
Je n'aime plus, je n'imagine plus.
Je me contente d'avancer dans ce monde absurde sans y porter attention.
Je ne hais plus, je n'aime plus.
J'ai perdu la foie, j'ai oublié sans renaître.
Plus de son dans mon coeur, plus de hurlement, juste un battement sans fond.
Ce n'est plus toi, ce n'est plus moi.
L'écriture me déteste et je ne sais pas comment la reconquérir...

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