Lundi 6 décembre 2010 à 14:16

La question est bien là, Est ce que je suis auteur ? Est ce que je peux le devenir ?
Je m'accroche à ce rêve de toutes mes forces, mais plus le temps passe et plus il s'éloigne. L'écriture me boude, me hait. Parce que je suis incapable d'harmoniser passion et technique. Il faut se rendre à l'évidence jamais je ne serais capable d'aller au bout de ce rêve, jamais je ne pourrais.
Trop de défauts, et pas assez de qualité. En plus, la qualité de mes textes ne fait que disparaître. J'ai l'impression d'être cassé, d'avoir été infidèle et d'en payer la rupture. Pas capable d'aligner deux phrases sans faute d'orthographe, incapable de retrouver l'inspiration; je transcrit une idée, mais je ne suis plus capable de la vivre.
Je ne sent plus la lame qui s'enfonce dans ma chaire, les mots qui découlent du crayons. L'écriture ne veut plus de moi. Je ne suis plus rien sans elle. Je n'entends plus la musique, mes notes sonnent fausses. Je ne vis plus, je ne renaît pas, le sang ne coule plus de mes veines cicatrisées. Je n'aime plus, je n'imagine plus. Je me contente d'avancer dans ce monde absurde sans y porter attention. Je ne hais plus, je n'aime plus.
J'ai perdu la foie, j'ai oublié sans renaître. Plus de son dans mon coeur, plus de hurlement, juste un battement sans fond.
Ce n'est plus toi, ce n'est plus moi. L'écriture me déteste et je ne sais pas comment la reconquérir...


Lundi 6 décembre 2010 à 14:04

Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu l'envie soudaine de me replonger dans le passé, de revivre quelques instants de notre histoire, quelques instants de mon histoire... Il y a de belles choses, des tristes souvenirs, des instants enivrants On vit une belle histoire toi et moi.
Je ne sais pas si j'aurai voulu que les choses soient différentes... Je voudrais partager tout ça avec ces gens qui ne me connaissent pas, on veut tous fuirent la pression. Mais j'ai l'impression que je vole ces histoires à quelqu'un d'autre, alors que c'est mes doigts qui ont frôlé le clavier, ce sont mes larmes, mon sang qui a coulé...
C'est peut être une façon pour moi de revivre l'histoire, d'en reprendre les contours, pour apprécier encore plus le présent que tu m'offres, tu es mon paradis. J'ai aussi peut être... peut être... peur, peur qu'on me retrouve, que le pseudo ne soit plus une barrière assez épaisse pour qu'on ne sache pas qui je suis, qui nous sommes, ce que nous avons fait. On n'a rien fait de mal.
J'ai voulu partir, le retour n'est pas possible, il ne reste que les souvenirs, des images, des mots sans véritable sens...
Il ne reste que toi et moi, le bonheur de tes bras...


Lundi 29 novembre 2010 à 23:46

J'étais quelqu'un d'autre avant...
Je ne sais pas si c'était quelqu'un de mieux ou non. Je ne me souviens plus trop de qui c'était. J'en vois juste quelques morceau dans les photos, les lettres, les histoires...
Au temps jadis, il y avait un autre moi...
Pas meilleur, pas plus mal, pas si différent finalement, mais un autre moi. Quelqu'un qui ne montrait jamais de tristesse, jamais de faiblesse, mais qui était incapable, qui ne savais pas être heureuse. Quelqu'un de gros, non juste bien en forme, qui ne regardait jamais son image, qui ne connaissait pas la taille de ses vêtements.
Aujourd'hui, il y a moi, je n'ai pas beaucoup changé. J'ai toujours des formes, mais je ne suis pas grosse, je connais mon reflet, même si des fois il me fait peur. Je suis triste souvent, et j'apprend de mes faiblesse, et surtout, j'ai trouvé le bonheur. Pas celui qu'on vend en petite pillule à l'arrière d'une pharmacie Non. Du vrai bonheur, comme une bouffée d'aire pure qui brûle mes poumons à chaque fois que je pose les yeux sur elle...
Je suis quelqu'un autre aujourd'hui...
Pas meilleur, ni plus horrible, juste différente...

Samedi 27 novembre 2010 à 11:35

Tu étais si fatiguée, tu t'es endormi en quelques secondes, et moi, j'ai pleuré...
Je voulais de ton corps contre le mien, je voulais qu'il soutienne le mien, parce qu'il n'a plus de force...
Je ne dors plus, tu sais. Ma tête est pleine d'oiseaux noirs, leurs piaillements me rendent sourde et violente...
J'ai tellement peur de te faire du mal...
Mon corps est lourd de fatigue, il tremble, tien à peine debout, mais je suis incapable de fermer l'oeil...
Je voulais juste que pendant un instant tu le soutiennes, tu le tiennes serrer fort contre toi, que tu portes mes peines quelques secondes que mon corps puisse se reposer un peu...
Je ne veux pas que tu me lache... Tiens moi fort...

Samedi 27 novembre 2010 à 11:10



On cherche à oublier la déchirure de la peau sous la lame trop éguisée...


<< Futur | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Passé >>

Créer un podcast